Nous avons constaté qu’un aspect du référencement naturel, qui nous paraît pourtant essentiel dans le positionnement d’un site internet, n’avait pas encore trouvé sa place sur le blog Tendances SEO : nous voulons parler du profil de liens. C’est pour cette raison que nous avons décidé d’aborder cette question qui reste d’actualité.
Construire un netlinking est encore aujourd’hui une nécessité pour se placer devant ses concurrents sur les moteurs de recherche. Encore faut-il observer certaines règles pour ne pas s’exposer à des pénalisations de la part de Google ?
Sommaire
Etablir un profil de liens plus « naturel »
Pour commencer, rappelons aux novices que Google a mis en place un certain nombre d’algorithmes depuis 2012 pour classer les sites dans ses résultats de recherche. Ces outils analysent à la fois le site en lui-même mais également la notoriété des liens pointant vers ses pages, ce que l’on appelle communément les « liens entrants » ou « backlinks ». Grâce à ses algorithmes, le moteur de recherche entend à la fois déclasser les sites présentant des liens entrants qu’il juge artificiels et récompenser ceux qui bénéficient de backlinks qui lui semblent plus « naturels. » Google considère (sans doute par mauvaise foi) que ces liens dits naturels sont mis en place par des internautes totalement désintéressés souhaitant simplement plébisciter en toute indépendance vos pages. Vous voyez d’ici l’hypocrisie de la situation. Si des méthodes de webmarketing sont possibles pour inciter les internautes à partager des contenus, un administrateur de site ne peut se contenter d’attendre patiemment que des liens viennent à lui. Il aura donc plutôt recours à des méthodes de référencement naturel (en tous cas, des techniques qui tendent à le faire croire). S’il ne maîtrise pas ces techniques, il pourra avoir recours à une formation de référencement naturel avec un consultant SEO.
La diversité des ancres
L’ancre est le texte du lien sur lequel on cliquera pour atteindre la page de destination. On peut supposer qu’un netlinking qui serait généré par les internautes eux-mêmes, donc de manière spontanée, présenterait un profil d’ancres aléatoires et donc variées. C’est sans doute en partant de ce principe que Google a établi l’une de ses exigences : la diversité des ancres de liens. Pour le reste, la manière de mettre en pratique cette variété divergent d’un référenceur à l’autre. Certains vous conseilleront d’attribuer à 70% de votre netlinking des liens non optimisées (ou ancres diluées), c’est à dire avec l’adresse url, le nom de domaine ou un pseudo pour ancre et donc, de consacrer 30% des liens à l’intitulé exact des mots et expressions-clés. D’autres experts préconiseront de limiter chaque catégorie d’ancres à une proportion de 20%. Quelles sont ses catégories ? Les ancres exactes, les déclinaisons des ancres exactes (ex : le pluriel), le nom du site, les adresse urls… Dans tous les cas, il faudra faire preuve de mesure dans l’attribution des ancres ; là-encore pour feindre une certaine « naturalité. »
Les attributs de liens
Vous n’êtes pas sans ignorer qu’il existe deux types de liens ; du moins que les liens disposent de deux attributs au choix : no-follow et do-follow. Si le premier attribut donne l’ordre à Google de ne pas suivre le chemin du lien, le second lui permettra d’aller jusqu’à la page de destination. Autrement dit, cet attribut va déterminer si le moteur de recherche doit prendre ou non en compte le backlink. Il semble donc plus judicieux à priori de travailler sur les liens dofollow que les liens nofollow puisque seul le premier attribut a un impact réel sur le SEO. Mais c’est sans compter l’esprit tordu de Google qui reste obnubilé par cette histoire de référencement naturel. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de respecter un équilibre entre la proportion des liens dofollow et celle des liens nofollow. Les réseaux sociaux et les commentaires de blogs sont autant de solutions de se procurer facilement des liens en nofollow mais également avec des ancres diluées. Les blogs SEO en l’occurrence des sources non négligeables de liens no-follow.
Les domaines référents
Les domaines référents correspondent aux domaines sur lesquels ont été placés vos backlinks. Les algorithmes de Google contrôle que leur nombre ne soit pas trop bas au regard du nombres de liens entrants. Si les domaines référents sont beaucoup plus faibles par rapport aux backlinks, cela signifie qu’un nombre non négligeable de liens entrants ont été mis en place sur le même domaine, voire sur l’ensemble des pages d’un site (par exemple, dans le pied de page nommé également footer). On appelle cela les liens sitewides. Toujours dans le même esprit d’un référencement pus naturel, Google pénalise ce types de liens. Le moteur de recherche prend en compte également les adresses ip des serveurs qui hébergent vos liens, de manière à lutter contre les méthodes de référencement basées sur les réseaux de sites.
Tout est une question de mesure, as usual. Si vous avez un article sponso payant avec lien dofollow pour 100 articles de fond non brandés, vous restez sous les radars et Google vous fout la paix. En revanche, si vous avez 10 articles sponso avec liens dofollow pour 1 article de fond non brandé, la probabilité de vous prendre une belle baffe frôle les 100%…
Personnellement, pour les ancres de liens je fais partie du « clan » environ 70% de liens non optimisés ! Je ne pense pas qu’on ait forcément besoin d’une trop grande optimisation des ancres de liens 🙂
Salut Adam,
Merci pour ton commentaire. Je suis tout à fait de ton point de vue. Les liens avec une ancre diluée apportent également leur jus. 30% de liens optimisés restent suffisant pour positionner une page et l’optimisation on-page fait le reste.
A bientôt !
Bonjour,
Petite coquille dans « les types de liens ». Conserver un équilibre entre « les sites do-follow et les sites do-follow » 😉
Merci 🙂 C’est corrigé.
Avez-vous des commentaires à faire sur le fond de l’article ?